Avant de s’engager sur une location avec option d’achat, il est crucial de prendre en compte les particularités de l’offre notamment concernant les conditions de résiliation. Car rompre un contrat de leasing n’est pas aisé et peut entraîner de lourdes pénalités pour l’automobiliste. Quels sont les principaux points à connaître sur le sujet ? Réponses.

LOA : des modalités de résiliation complexes

La location avec option d’achat est un mode d’acquisition de voiture alternatif au traditionnel achat au comptant. Son principe consiste à louer le véhicule durant un à cinq ans et en échange, le locataire est tributaire d’un loyer dont le montant dépend de la valeur du véhicule, de la durée de location, du kilométrage annuel, de l’assurance, des garanties ou encore de l’entretien et des réparations incluses. En souscrivant à une LOA, il est crucial de bien se projeter. Comme on sait, la vie est faite d’imprévus. La perte d’emploi, la naissance d’un bébé, la volonté d’acheter un bien immobilier, un divorce, une perte de permis de conduire, un changement d’emploi dans une autre région ou même pays s’inscrivent parmi les aléas susceptibles de modifier le quotidien d’un automobiliste. Face à ces évènements, celui-ci aspire alors à mettre un terme à sa LOA avant échéance du contrat. Or, cet acte a de nombreuses répercussions. En effet, il est important de noter que le leasing ne peut pas être résilié. Il est régi par la même réglementation que celle appliquée au crédit à la consommation qui n’autorise pas de résiliation anticipée. Dans ce contexte, quels sont alors les recours d’un conducteur vis-à-vis de son engagement ?

Les différentes actions à entreprendre pour clôturer un contrat de leasing

La rupture d’un leasing implique de lourdes pénalités financières pour le locataire. Après avoir restitué le véhicule à la société de location, ce dernier devra s’acquitter des montants restants dus sans quoi, des sanctions financières sont appliquées.

Une autre action pour clore son leasing avant l’heure est de racheter tout simplement le véhicule. Cela est possible seulement à partir du 13ème mois du contrat. À compter de cette période, le coût de la valeur résiduelle est réévalué à la baisse pour que le locataire en cours ou un acheteur tiers intéressé puisse procéder à l’acquisition. À spécifier qu’en fournissant un premier loyer majoré élevé à la souscription de la LOA, la valeur de rachat deviendra moins élevée en comparaison aux tarifs du marché de l’occasion.

Si l’automobiliste n’a pas les moyens d’acheter la voiture, une autre option qui s’offre à lui consiste à effectuer un swap ou un transfert de leasing. Cette technique implique de changer de locataire en affectant le véhicule à un autre automobiliste. À travers cette solution, l’ancien conducteur se désengage de toutes ses précédentes obligations. Pour trouver facilement un repreneur, il suffit de se rendre sur les sites spécialisés et y proposer le véhicule ou de contacter une société de location ayant un carnet d’adresses bien fourni comptant des clients intéressés par un transfert de leasing. Le rôle de ce loueur est de mettre en relation les protagonistes.

Une autre alternative est de choisir une autre voiture de location. Cette manœuvre ne désengage pas définitivement de la location, mais permet au moins de repartir sur un autre contrat. Le nouveau loyer risque toutefois d’être plus cher, car il va intégrer le montant restant dû de la première voiture en plus des mensualités liées à la seconde. Une réflexion approfondie est donc exigée avant de se jeter sur cette option.

Enfin, si toutes ces solutions n’ont pas fonctionné, l’automobiliste peut aussi procéder à un rachat de crédit. La banque rachetant les dettes en cours s’occupe de solder par anticipation la LOA. À l’emprunteur ensuite de rembourser les mensualités découlant du regroupement de crédit.

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